C'est une expression qui ne correspond à rien en tant que telle. Elle provient simplement de la volonté de la fédération française de canoë-kayak de considerer les deux embarcations historiques de manière équitable. L'une et l'autre ont leurs spécificités et leurs adeptes.
Pagaie double, kayakiste assis au fond du bateau.
C'est à dire : un manche avec une pâle fixée à chaque extrémité. La plupart des pagaies de kayak sont dites : "croisées" : En effet, pour diminuer l'impact de la prise au vent lorsque qu'on navigue face à celui-ci, l'usage a voulu qu'on tourne les pâles de 45°, l'une par rapport à l'autre.
Pagaie simple, canoéiste à genoux (ou assis sur un banc).
La pâle qui est la partie qu'on immerge est fixé à une extrémité du manche tandis que la poignée appelée "olive" est fixée à l'autre extrémité. Ces deux parties sont fixées dans le même axe afin de contrôler avec l'olive, l'orientation de la pâle selon ses besoins.